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garage Citroën / Bruxelles Oct. 2016 > Sept. 2017

Résidence Citroën Octobre 2016 > Septembre 2017. 

Ce projet d’exploration, captation et création en immersion longue se réalisera grâce au mécénat rigoureux d’ATENOR et le soutien sans condition de son CEO Stéphan Sonneville

Présentation du projet :

« Dans notre civilisation, l’avenir ne s’oppose pas au passé, il le ressuscite ».

André Malraux 1962 / Présentation du projet de loi sur la protection du patrimoine.

Le patrimoine architectural en tant qu’héritage contemporain, pré-suppose que le passé n’est pas achevé, mais qu’il est constamment en construction. Ce projet est soumis en Octobre 2016 à Monsieur Sonneville. Les premières captations d’images sont faites entre Octobre et Décembre 2016. En Janvier 2017, un contrat de mécénat est signé avec ATENOR dans lequel Caspar a imaginé une « saison au garage » devant durer jusqu’à Septembre 2017.  Cet engagement permet à Caspar de se consacrer complètement à ce projet. Il réalise un précieux travail photographique et un ensemble de créations d’images numériques (automorphismes) et en mouvement (video-art) au sein de cet ensemble immobilier de 35000m2. Durant cette période, le garage sera acquis par la ville dans le cadre de la réaffectation en centre d’art contemporain. Caspar obtiendra l’autorisation des instances de tutélaires pour continuer son travail, unique photographe autorisé durant cette période de transition. L’exposition “Paradigm{e}” présentée chez White Circle de Septembre à fin Novembre 2017, recouvre un large ensemble de créations numériques principalement liées à cette résidence. 

Concept artistique : ”Mes œuvres inspirées par le garage Citroën  constituent une sorte de miroir esthétique et social d’un point cardinal et en devenir de la ville de Bruxelles.”

Travailler simultanément avec cet espace au cœur des flux urbains et la fonctionnalité qu’il revêt,  est l’enjeux que je souhaite aborder. L’omniprésence des strates de vie, laissées par les différentes époques, des individus comme des groupes, nous rappelle qu’il s’agit d’un lieu d’activité incessante :  Mon approche est transversale, conjuguant des considérations ayant trait aussi bien aux domaines techniques, esthétiques et sociologiques.  J’imagine un processus de redéfinition de l’espace, l’héritage, le donné et le censé, l’être déjà et le devenir à imaginer. La relation au temps dans mon travail est fondamentale, quand je dois interpréter le passé et l’actualiser, le transfigurer pour le rendre post moderne. Je me saisi de l’espace urbain comme d’une matière, et imagine des métamorphoses. Je m’appuis pour cela sur différents artefacts propres aux nouveaux médias, créant ainsi une temporalité multiple, des espaces parallèles, des durées paradoxales. La composition architecturale du lieu, son environnement et aussi son histoire, ont participé aux choix liés à l’élaboration de mon projet artistique in situ. Ce territoire dont la vocation est éloignée des arts plastiques, propose cependant un ouvrage architectural qui est déjà en soit un édifice digne des Mythologies de Roland Barthes. caspar©2017