projection suivante >

VRAC L’ESCAUT / YOU ARE HERE exposition installation video / Bruxelles / 2011

ORCUS / video-art

. .

Exposition YOU ARE HERE exposition 2011 /  VRAC L’ESCAUT Curateur Fred Collier. https://vimeo.com/308857674

You are here évoque ce pictogramme universel que l’on retrouve sur les cartes. Il s’agit de préciser un lieu qui s’inscrit dans un espace. L’espace est la forme de notre expérience sensible qui nous conduit à la notion de territoire qui sert de fil conducteur à cette exposition. L’art contemporain peut être lui même perçu comme un territoire en constante redéfinition. Il est une forme d’exploration perpétuelle, réécriture permanente de notre monde. Certains artistes ont développé au travers d’engagements artistiques multiples, une pensée subtile de l’espace, de l’étendue, de la limite et bien sûr du paysage, y apposant chacun à leur manièrent une marque… 

«  Constituer un territoire, c’est presque la naissance de l’art » Gilles Deleuze Abécédaire.

L’exposition YOU ARE HERE rassemble des artistes de différentes générations qui abordent cette notion de territoire :  Caspar / Peter  Downsborough / Frédéric Fourdinier / Dan Graham / Katie Holten / Michel Mazzoni / Stephen Shore

Caspar est vidéaste et peintre, mais ces deux médias sont de plus en plus imbriqués dans son travail et proches de la fusion. Le soin particulier requis pour traiter l’image dans ses projections vidéo fait fonctionner une gamme d’outils numériques qui s’apparentent aux pinceaux. La peinture, technique «classique» typique, entre dans l’ère numérique contemporaine.

Métro de station Saint Guidon. Anderlecht 2011. Pour cette exposition, Caspar projette une vidéo nommée ORCUS, faisant référence au dieu des enfers dans la mythologie romaine. Sa version d’un «ogre» au cœur de la ville qui mange et régurgite un flot perpétuel de passants, symbolisé par une station de métro est singulière car il s’agit en fait d’un «non-lieu» au sens de Marc Augé ; un espace interchangeable où les humains restent anonymes. L’homme ne vit pas et n’adopte pas ces espaces, avec lesquels il entretient plutôt une relation de consommation.

Fred Collier©2011